Je m’appelle Léa, j’ai 32 et je suis Parisienne de cœur. Femme sans histoire, je me suis mise en couple rapidement pendant mes études afin de m’apporter de la stabilité et du confort. Depuis 8 ans, je suis fiancée et ma vie sentimentale a totalement basculé il y a 6 mois lorsque que je me suis séparée. Nous avions nos habitudes, notre routine, mais ça n’a pas duré à cause de sa dépendance aux jeux vidéo.

Je passais beaucoup de temps seul, trop seule, je lisais tout ce qu’il me passait dans les mains ainsi que des récits érotiques afin de me caresser un soir sur 2. Je suis tombé sur des récits et articles bien formulés sur https://www.sexactu.ch. Depuis, j’ai appris à connaître les divers jargons érotiques. L’univers du couple me satisfaisait, mais je n’avais encore pas assez appris sur le sujet. J’ai pu m’émoustiller avec des interviews torrides de porn star, des histoires de femmes ayant connu le grand amour lors de voyages à l’étranger ou encore l’univers de la prostitution et ses aléas.

Mon envie grandissante

Mon ex et moi, j’ose penser que nous étions comme vous, Cher Lecteur. Au début, notre relation était un peu « tout feu tout flamme », notamment d’un point de vue sexuelle. On le faisait partout et tout le temps. Sur un parking, un rond-point, dans une toilette publique ou encore dans une cabine d’essayage. Partout où nous allions, il fallait marquer notre empreinte. 

Puis, la chansonnette a changé et pour finir, nous n’avions plus de rapport les six derniers mois. Nous n’échangions pas plus d’ailleurs de caresses, de câlins, de french kiss et encore moins de massage. Je me rappelle que j’avais le droit à de l’huile chaude, à l’encens et de la musique relaxante avec de jolies roses les deux premières années pour le saint-Valentin. Je regrette que l’on se soit perdu en chemin et en même temps, c’est la vie qui veut cela.

Quel couple en bonne santé ne fait même plus l’amour une fois par trimestre à 40 ans ? C’était inévitable, malheureusement. Ce qui m’a le plus fait de chagrin, c’était de me retrouver célib approchant la quarantaine. 

J’allais vivre ce que mes copines racontaient, le meat market ou encore, le marché des secondes mains en référence aux voitures ou textiles. J’avais le désir profond de retrouver un compagnon sensuel, charmant et affectueux. Je ne voulais pas d’un obsédé vulgaire et mal intentionné, j’ai connu jeune ce type d’homme arrogant et prétentieux et je ne souhaite plus revivre ce genre de liaison.
Je me suis alors inscrite sur une application de rencontre bien connue. Au départ, mon objectif n’était pas de trouver des rencontres sans lendemain. J’ai appris à me connaître et j’ai apprécié ma nouvelle vie. Mon âge me laissait encore la marge de rencontrer un homme et fonder un nouveau foyer. 

Cela dit, je ne voulais plus rêver et me tromper, la douleur est telle que je ne supporterai plus un autre échec. Les plans de rencontres n’ont rien donné et j’ai alors acheté un animal de compagnie. Finalement, je ne désirais pas me caser pour dire d’être casé. Je souhaite ne plus forcer le destin, car il se pourrait qu’il y ait une notion de timing et que je doive vivre encore autre chose avant de me fixer avec le prochain homme. Qui sait, je passerai peut-être par la case call-girl, escorte ou masseuse érotique si j’ai un besoin de me faire plaisir, de me faire charmer et regonfler mon ego ?

Mon ouverture d’esprit a fait que je suis devenu avec le temps et les expériences une femme de vertu, je ne veux plus me jeter dans la gueule du loup. Oui, je souhaite me remettre, mais pas à n’importe quel prix. Puis qui sait, un jour au travail, à la salle de sport ou encore dans un groupe d’ami, je tomberai probablement sur l’âme-sœur qui ne me jugera pas et qui me tendra la main. Mon futur orgasme attendra, je ne veux pas être la maîtresse d’un homme marié ou encore copuler avec le premier passant. N’étant pas libertine, je sais être patiente et ma pornographie à moi restera en attendant les récits coquins des blogs amateurs.